L.A. Confidential de James Ellroy

"Lynn Bracken vivait sur Nottingham, non loin de Los Feliz ; il trouva l'adresse facile – un triplex style moderne. Des lumières colorées s'échappaient des fenêtres. Il regarda avant de sonner. Rouge, bleu, jaune : des silhouettes traversèrent les faisceaux de couleur. Bud assista à son petit show de cul personnel. Un double craché de... Lire la Suite →

Paz de Caryl Férey

"Angel ouvrit les yeux et ressentit le mal jusqu'au fond des os. Il avait dû perdre connaissance après que le deuxième clou avait transpercé sa main. Les salopards l'avaient crucifié à un radeau : il dérivait maintenant au gré des courants, ses paumes désespérément rivées au bois. La douleur irradiait ses bras jusqu'à la cage... Lire la Suite →

Le diable tout le temps de Donald Ray Pollock

"Une légère brise soufflait sur la colline et rafraîchissait la sueur sur la nuque d'Arvin. Des branches craquèrent au-dessus de lui. Une touffe de fourrure blanche flottait dans l'air. Certains des os attachés par des clous et du fil de fer s'entrechoquaient doucement, produisant une musique triste, creuse. A travers les arbres, Arvin apercevait quelques... Lire la Suite →

Un hiver de glace de Daniel Woodrell

"L'oncle Larme était l'aîné de Jessup et mitonnait de la coke depuis très longtemps, mais suite à une expérience qui avait mal tourné, son oreille gauche avait été bouffée et il avait gardé une féroce balafre de chair fondue depuis la nuque jusqu'au milieu de l'échine. Ne restait plus assez de cartilage à son oreille... Lire la Suite →

L’empathie d’Antoine Renand

"Elle s'était battue pour entrer dans la brigade du viol. Avec Anthony, ils étaient les seuls dont l'entrée dans la police était intimement liée à la volonté de travailler dans ce service. [...] Au début, elle avait trouvé le capitaine Rauch assez bizarre, avec sa dégaine et sa réserve... Elle ne le trouvait pas beau,... Lire la Suite →

La mort du petit cœur de Daniel Woodrell

"Ma maman laissait les hommes se faire des idées sur elle. Moi aussi, sans doute, diraient certains. Elle avait une façon nonchalante de se mouvoir, particulièrement dégagée aux entournures, qui vous incitait à vous retourner sur son passage partout où elle allait : magasin, ruelle, routier, chemin de terre. Mémé disait que m'man pouvait dire... Lire la Suite →

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