Au bagne d’Albert Londres

"Les bons, les mauvais, les brutes, les brebis perdues, nous tournons tous, ici, dans un cercle vicieux. Nous n'avons plus de boulets aux chevilles ; mais, sitôt que nous battons de l'aile pour nous élever, une corde invisible nous ramène au fond du trou. A part le feu, nous sommes bien les damnés que représentent... Lire la Suite →

Les voyageurs de l’impériale de Louis Aragon

"Le charme de Reine venait de ce caractère inaccessible à la fois et prochain qu'elle avait terriblement. En tout cas pour Pierre qui attendait et redoutait à la fois de chaque mot, de chaque geste qu'il rompit l'enchantement et fît verser l'amitié dans une fièvre physique. Le scabreux était qu'il ne l'eût même pas embrassée.... Lire la Suite →

La zone du dehors d’Alain Damasio

"La Volte n'a pas besoin de moi pour vivre et se battre. Personne n'a besoin de personne pour se battre. Elle continuera sans moi. Avec la rage au ventre. Et cette rage-là la rendra plus violente, plus tranchante, prête à tout pour venger celui qu'on aura appelé le martyr de la démocratie... Tôt ou tard,... Lire la Suite →

Sorcières de Mona Chollet

"Si elle n'en a pas l'exclusivité, la célibataire incarne l'indépendance féminine sous sa forme la plus visible, la plus évidente. Cela en fait une figure haïssable pour les réactionnaires, mais la rend aussi intimidante pour nombre d'autres femmes. Le modèle de la division sexuelle du travail dont nous restons prisonniers produit aussi d'importants effets psychologiques.... Lire la Suite →

Ecotopia d’Ernest Callenbach

"La décentralisation toucha tous les aspects de la vie. On dispersa les services médicaux ; au lieu d'avoir au centre-ville d'énormes hôpitaux assiégés de longues files d'attentes de patients, on créa partout des centres de soins et des cliniques de petite taille, ainsi qu'à l'échelle du quartier un système d'aides médicales à la personne. Les... Lire la Suite →

Paz de Caryl Férey

"Angel ouvrit les yeux et ressentit le mal jusqu'au fond des os. Il avait dû perdre connaissance après que le deuxième clou avait transpercé sa main. Les salopards l'avaient crucifié à un radeau : il dérivait maintenant au gré des courants, ses paumes désespérément rivées au bois. La douleur irradiait ses bras jusqu'à la cage... Lire la Suite →

Magellan de Stefan Zweig

"Tout est bouleversé, tout est à refaire : ce qu'on prenait pour une île était une presqu'île, ce qu'on croyait être les Indes était un continent ignoré ; il faut indiquer de nouveaux fleuves, de nouvelles montagnes. Jamais la géographie, la cosmographie n'ont connu, jamais elles ne connaîtront plus un progrès aussi accéléré, aussi enivrant,... Lire la Suite →

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑