Les voyageurs de l’impériale de Louis Aragon

"Le charme de Reine venait de ce caractère inaccessible à la fois et prochain qu'elle avait terriblement. En tout cas pour Pierre qui attendait et redoutait à la fois de chaque mot, de chaque geste qu'il rompit l'enchantement et fît verser l'amitié dans une fièvre physique. Le scabreux était qu'il ne l'eût même pas embrassée.... Lire la Suite →

L’art de la joie de Goliarda Sapienza

"Gaia n'était pas folle et ne l'avait jamais été. Je commençais maintenant à connaître l'animal-homme et je savais que nous apparaît comme folie toute volonté contraire à nous existant chez les autres, et comme raison ce qui nous est favorable et nous laisse à l'aise dans notre façon de penser. Ce n'était pas de la... Lire la Suite →

Martin Eden de Jack London

"- Il n'y a rien de semblable en littérature, dit Martin quand il retrouva enfin l'usage de la parole. C'est sublime... sublime ! Ça m'a fait tourner la tête, ça m'a soûlé. Cette grande question infinitésimale... m'obsède encore. Cette quête éternelle, sans cesse recommencée... cette petite voix plaintive et fluette de l'homme résonne encore à... Lire la Suite →

Les mangeurs d’étoiles de Romain Gary

"Mais c'était le visage de José qu'elle regardait toujours, bien plus que le numéro du jongleur, car les femmes sont sans doute moins sensibles que les hommes à l'appel de l'absolu et moins émues par les perspectives sans fin que l'exploit de Santini ouvrait devant l'humanité. C'était une expression de naïf émerveillement, un mélange de... Lire la Suite →

Au-dessous du volcan de Malcom Lowry

"Aussi quand tu partis, Yvonne, j'allai à Oaxaca. Pas de plus triste mot. Te dirai-je, Yvonne, le terrible voyage à travers le désert, dans le chemin de fer à voie étroite, sur le chevalet de torture d'une banquette de troisième classe, l'enfant dont nous avons sauvé la vie, sa mère et moi, en lui frottant... Lire la Suite →

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